Depuis toujours, nous chaussons nos pieds pour nous rendre au travail. La chaussure est, avec l’histoire, devenu un signe de prestige, de richesse : le riche et les sandales, le pauvre sans souliers. Pourtant, de ces deux personnages, l’un est en santé tandis que le second souffre. Et oui. Et si le pauvre était en réalité « plus riche » ?
Regardez-le, ce pauvre vagabondant avec les pieds sales à l’air libre. Regardez son pied et la puissance qu’il dégage. Oui, le pied est fait pour vivre en liberté. Réfléchissons à l’intérêt et l’impact de la chaussure sur la santé, cette fameuse boîte. Si cela paraît évident pour vous, posons-nous cette question : Porteriez-vous une collerette tous les jours ?
Evidemment, non. Question stupide ! Mais alors, pourquoi mettez-vous le pied dans une boîte pendant la journée ? Alors, question stupide ?
Suite aux précédents articles sur le pied, aujourd’hui nous allons parler d’un nouveau système pouvant avoir un impact considérable sur la fonctionnalité du pied : le système tactile.
Le corps humain est un corps sensorimoteur. Le mot parle de lui-même : « sensori » situé avant le « moteur ». Par conséquent, effectuer une action motrice demande avant tout de « sentir » ou de « ressentir ».
Le système tactile est un système très présent dans le développement et la fonctionnalité du corps humain (petite aparté, l’une des premières actions effectuées après la naissance est de placer le bébé sur la peau de la mère. Ceci développe les chemins neuronaux, leurs connexions mais aussi d’autres effets physiologiques). Dans les premiers mois, des mécanismes réflexes (semblables aux mécanismes réflexes vestibulaires) sont présents au niveau tactile pour créer une synergie entre le corps et le cerveau.
Le pied est une région où ces réflexes entrent en jeu. Grâce à leur stimulation (et par conséquent de ces récepteurs), différentes régions corticales s’activent et une carte sensorimotrice se dessine. Le lobe pariétal, responsable de la carte sensorielle, capte les informations tactiles du pied et les projette au lobe frontal. Le lobe frontal, responsable de la carte motrice, reçoit les informations du lobe pariétal. Ainsi, il crée un schéma moteur.
Vous l’aurez compris : si le lobe pariétal capte seulement 50% d’informations, le lobe frontal crée un schéma moteur sur une base de 50% d’informations.
Sous le pied, de nombreux récepteurs sont en action pour capter les informations du sol (ainsi que d’autres informations sensorielles). En plaçant un pied dans une boite, l’entrée sensorielle diminue ce qui diminue la réponse motrice. En captant peu d’informations, le cerveau crée une déconnexion sensorielle qui inflige des amnésies sensorielles. Ces problématiques impactent notre architecture et notre capacité à tenir debout. Avec le temps, les différentes cartes perdent en intégrité. Le pied perd de son efficacité.
Alors, le pied mérite-t-il sa place dans une boîte ? L’air libre lui offre information sensorielle. L’information sensorielle lui offre intégrité.
Chez Institut IP, nous développons et optimisons le pied à travers le cerveau.
Chez l’Institut IP, nous utilisons la pyramide de Williams & Shellenberger pour travailler le pied.
Chez l’institut IP, c’est redécouvrir les fondements du développement humain.